Marie-Amandine Siquier élue présidente de la CPME Cantal

Diplômée en master environnement, risques industriels et sécurité au travail, elle a créé la société QHSE Concept en 2008 à Saint-Flour, agrandie depuis avec un bureau à Aurillac, une agence au centre d’affaires du Zénith à Clermont-Ferrand et un salarié en poste sur le secteur lyonnais.

« Je suis Sanfloraine, je ne connaissais personne à Aurillac. Quand je suis devenue cheffe d’entreprise, je trouvais que des choses n’allaient pas, j’avais des choses à dire car j’avais trouvé compliqué de monter mon entreprise »

Ses vérités, Marie-Amandine Siquier les exprime au président de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Cantal de l’époque. Bernard Bouniol lui tend les bras. Et l’engagement de la jeune cheffe d’entreprise au bureau de la CCI débute avec cette idée en tête, « d’aider les entrepreneurs qui ont rencontré des difficultés » à leur installation. Comme elle.

Sur plusieurs fronts

Marie-Amandine Siquier s’implique en 2011, au club des jeunes dirigeants de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) du Cantal, enchaîne avec des mandats sociaux à la CPAM, préside l’Urssaf du Cantal, assure la première vice-présidente de la CCI sous le mandat de Bernard Villaret puis de Laurent Ladoux, et siège dans deux commissions du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser). Depuis le vendredi 4 mars, la Sanfloraine âgée de 38 ans a succédé à Olivier Theil et Fabrice Lapié, à la tête de la CPME. « C’est la suite naturelle d’un engagement de 12 ans. Je me suis toujours impliquée. Aujourd’hui, j’ai des réseaux et développé des compétences », affirme la patronne des patrons de TPE et PME du Cantal.

Marie-Amandine Siquier déroule sa feuille de route :  » La valorisation du travail est un point plus qu’important avec plusieurs leviers : la valorisation financière du travail, l’attractivité des emplois dans nos entreprises, l’attractivité territoriale, les politiques foncières… »

L’entrepreneuse sanfloraine ne va pas révolutionner le travail enclenché par ces prédécesseurs : « On continuera les réussites d’Olivier et de Fabrice notamment sur la partie représentativité dans les mandats avec une forte présence à l’Urssaf, à la CPAM, au tribunal de commerce et aux prud’hommes. On continuera sur l’empreinte territoriale, à savoir travailler à être sur Saint-Flour et Mauriac de manière à renforcer notre légitimité d’organisation patronale en gagnant des adhérents. » Elle s’inscrit dans cette ambition d’ancrer la CPME dans chaque territoire du département qui revendique deux cents adhérents.

Représentativité, transition écologique et numérique

Pour cette mandature qui s’ouvre, elle cible parmi ses autres priorités, « notre représentativité hors des territoires pour faire prendre des décisions d’ordre régional en considérant les particularités du Cantal ». La présidente de la CPME sera sensible à la transition écologique et numérique des entreprises et continuera d’agir pour les TPE et PME « en faisant entendre les réalités du terrain » et en portant leur voix.