Les employeurs vont désormais devoir s’astreindre à évaluer les risques en matière d’organisation du temps de travail (ex: forfait-jours annuels, travail de nuit etc.) et des modes d’organisation de travail (ex : télétravail, open-space…)
Les actions à mener à la suite de l’évaluation des risques diffèrent selon la taille des entreprises:
Le DUERP devra être transmis au service de prévention et de santé au travail auquel l’employeur adhère à chaque mise à jour. Il devra également être conservé pendant au moins 40 ans et être déposé sur un portail numérique.
La Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) pourra porter sur la qualité des conditions de travail.
Le nombre de jours de formation des membres du CSE est défini comme suit:
La loi met l’accent sur la participation du CSE, des salariés compétents en matière de santé et de sécurité (s’ils ont été désignés) et du service de prévention et de santé au travail auquel l’employeur adhère pour l’évaluation des risques.
Instaurée pour les salariés :
L’adjectif « sexiste » est ajouté à la définition du harcèlement sexuel. Ainsi, des faits de harcèlement sexuel au sens du code du travail peuvent être constitués par des propos ou comportements à connotation sexiste.
Il est à noter que de nouvelles dispositions relatives au harcèlement de groupe sont intégrées.
Une modification du Règlement intérieur s’impose donc pour y intégrer les nouvelles dispositions relatives au harcèlement sexuel.
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Maitre Nisrin KABSSI, avocat du département droit social du cabinet Fidal reste à votre disposition pour toutes questions complémentaires : nisrin.kabssi@fidal.com 04 71 45 48 50 ■ 06 30 47 76 17