Bilan de la COP 26

Après deux semaines de négociations, la COP 26 s’est achevée samedi 13 novembre par l’adoption du Pacte de Glasgow pour le climat permettant la mise en œuvre des dispositions de l’Accord de Paris concernant les marchés du carbone et la transparence. 

Bien que prudent dans sa formulation, le texte final évoque pour la première fois ouvertement les énergies fossiles au cœur de la crise climatique.

 

Sur le fond, les États se sont accordés pour plus de transparence, en particulier sur le format de présentation des émissions et des objectifs de réduction qui permettra une meilleure comparaison sur une base commune. A noter également, de nouvelles coalitions thématiques afin de lutter contre la déforestation et réduire les émissions de méthane.

Les pays du G20 ont par ailleurs annoncé l’arrêt du financement des centrales au charbon à l’étranger, tandis que d’autres coalitions ont pris des engagements en matière de sortie de l’exploitation pétrolière, gazière ou des voitures thermiques.

Pour autant, ces mesures semblent insuffisantes, notamment sur le plan climatique, puisqu’un tel scénario suivrait toujours une trajectoire bien supérieure à l’objectif d’1,5°c supplémentaire par rapport à la période préindustrielle d’ici la fin du siècle.

De plus, la COP 26 n’a pas permis d’aboutir à un dispositif financier spécifique pour compenser les pertes irréversibles associées à des événements climatiques extrêmes ou à des évolutions climatiques lentes. Les États sont ainsi invités à présenter des engagements plus ambitieux et alignés sur les objectifs de l’Accord de Paris d’ici la COP27.

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