« Projections macroéconomiques » de la Banque de France - Septembre 2021

La Banque de France vient d’actualiser ses « Projections macroéconomiques » pour la France. En voici une synthèse :

« La vigueur de la reprise de l’activité économique en France se confirme :

Dans un contexte de bonne diffusion de la vaccination, le PIB et l’emploi ont nettement rebondi au 2ème trimestre. Selon nos enquêtes de conjoncture, cette dynamique devrait se poursuivre au 3ème trimestre et l’activité devrait rester bien orientée au 4ème, en dépit de la COVID-19 et de certaines difficultés d’approvisionnement et/ou de recrutement.

La croissance du PIB atteindrait ainsi 6,3 % en 2021, l’activité retrouvant ainsi son niveau pré- COVID dès fin 2021, puis 3,7 % en 2022, avant de revenir légèrement sous 2 % en 2023.

Le pouvoir d’achat des ménages, préservé en 2020 (+ 0,2 % en moyenne), reprendrait une croissance (près de 3 % cumulés sur 2021-2023).

En moyenne annuelle, l’inflation totale (IPCH) s’élèverait à 1,8 % en 2021, avec des pics mensuels plus marqués qui l’amèneraient à évoluer au-dessus de 2 % d’août à décembre. Cette poussée significative devrait toutefois rester temporaire. L’inflation baisserait à 1,4 % en 2022, du fait notamment de la stabilisation des prix de l’énergie. En 2023, l’inflation totale, comme l’inflation sous-jacente, s’établirait à 1,3 %, même si l’aléa sur cette prévision est orienté à la hausse.

La résilience du marché du travail est meilleure que prévu, grâce notamment au soutien des mesures publiques. L’emploi salarié a ainsi retrouvé son niveau d’avant-crise dès la mi-2021. L’économie française retrouve son principal défi d’avant-crise : des difficultés fortes de recrutement (pour la moitié des entreprises selon notre enquête mensuelle) alors même que le chômage resterait élevé à 8 %.

L’économie française sort donc de la crise COVID et va aborder une nouvelle phase :

Après le fort rebond de 2021 provoqué par la réouverture de l’économie et les mesures de soutien, le PIB va progressivement revenir vers son niveau potentiel. Les conditions seront encore favorables à l’horizon de cette projection (surplus d’épargne disponible des ménages, situation financière globalement préservée des entreprises, plan de relance) mais vont redevenir progressivement plus dépendantes des moteurs plus structurels de la croissance. »

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